Jean-Marc Laroche
Jean-Marc Laroche
Je suis né à Paris en 1959. Je n’étais pas ce qu’on appelle un enfant sage. Mes parents m’adoraient mais ils étaient souvent déconcertés par mes farces, qui n’étaient pas toujours du meilleur goût. Mon Père avait frisé la crise cardiaque lorsqu’à l’age de 10 ans, j’avais simulé une douleur atroce, mon doigt faussement ensanglanté et transpercé par un énorme clou de farce et attrape. Je leur en faisais voir de toutes les couleurs. Cela a failli mal tourner avec ma passion pour la chimie et les explosifs. J’avais 15 ans quand l’explosion de mon laboratoire m’a envoyé directement à l’hôpital, les mains brulées au troisième degré. Dieu merci, la maison familiale ne s’est pas embrasée, mais il s’en est fallut de peu.
Après cela je me suis un peu calmé mais j’étais toujours en train d’inventer et de bricoler quelque chose dans mon garage. A l’époque je me nourrissais abondamment de Cinéma Hollywoodien et de Bande Dessinée. « Métal Hurlant » et ses dessinateurs comme Philippe Druillet ou H.R. Giger, m’ont fasciné et ouvert aux univers fantastiques et à la science fiction
Aux études, j’ai préféré les voyages. Je suis tombé amoureux du Brésil et de ma femme Vilma, originaire de Rio de Janeiro.
De retour en France à la fin des années 80, la Sculpture est devenue mon métier à plein temps. Et c’est tout naturellement que j’en suis venu au couteau, objet si présent dans les histoires fantastiques que j’affectionnais tant. Autodidacte, j’ai appris et j’apprends encore aujourd’hui tout ce qui est nécessaire pour la réalisations de mes pièces.
De 1990 à 2002, je parcourais les salons de couteaux, en Europe et aux USA. Certaines de mes pièces ont été primés, elles suscitaient l’intérêt par leur originalité, à tel point qu’un industriel peu scrupuleux, m’a volé 6 modèles pour les reproduire massivement en Chine. Je n’avais pas envie d’une bataille juridique, et j’ai préféré prendre cela comme la rançon du succès.
Au cours des quinze dernières années, je me suis d’avantage consacré à des créations statuaires plus imposantes, autour de deux grands axes de travail ; La Mécanique Humaine, et la Danse Macabre avec des squelettes toujours plus vivants, et l’idée qu’en considérant la mort, on donne toute sa valeur à la vie.
Avec l’age j’essaye de plus en plus de concilier le travail et le plaisir. Je suis heureux de pouvoir continuer à reproduire les rêves et les passions que j’avais étant enfant.